Le Festival international du film polaire
à Paris, du lundi 21 au mercredi 23 février 2011.

Le lundi 21 février 2011 par Soleillion

Filmer les pôles et les régions polaires arctiques et antarctiques revient souvent à filmer des aventures humaines et scientifiques, animalières et géologiques dans des conditions extrêmes ; mais les images aujourd’hui sont aussi des témoignages des changements qui s’y produisent. Des changements lointains qui pourraient affecter l’humanité de façon bien plus radicale qu’elle ne l’envisage souvent. L’heure du réchauffement rapide de la planète et des pollutions globales ayant sonnée.

Filmer les pôles et les régions polaires, c’est aussi voir et rencontrer les peuples du nord, confrontés, eux-aussi, aux changements climatiques autant qu’aux transformations sociales et culturelles dues aux modes de vie importés du sud depuis 60 ans. Un choc culturel qui devrait s’accélérer avec une plus grande exploitation, du nord canadien notamment. La fonte des glaces permet d’envisager une exploitation plus facile des richesses du sous-sol, des voies maritimes se dégagent, ce qui ne sera pas sans conséquences sur l’environnement et le mode de vie de ces gens. Une nouvelle colonisation du nord est à l’œuvre.

Le Festival international du film polaire de Paris présentera ainsi une série de films documentaires ou de fiction, en compétition ou non, pour le Glaçon d’or. Les projections auront lieu au cinéma le Grand Action puis à l’Institut océanographique.

En ce qui concerne plus particulièrement l’Amérique du Nord, on notera la projection du film Kabloonak (hors-compétition) qui retrace l’histoire du premier documentaire filmer par Robert Flaherty, en 1922, chez les Inuits de la Baie d’Hudson : Nanook of the north ; ce film sera également projeté dans les conditions de l’époque, accompagné par un pianiste-improvisateur.

  • Projection, samedi 26 février 2011 à 14h

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Under the pole (Sous le pôle), le film de Thierry Robert est lui le plus moderne, au sens technique du terme, des films d’explorations présentés. Le réalisateur et son équipe sont allés filmer sous les glaces, du pôle nord géographique à l’île d’Ellesmere - à l’extrême nord de l’Archipel canadien. Une intrusion dans un univers immense et inexploré où l’Homme met rarement ... les palmes.

  • Projection, samedi 26 février 2011 à 20h45

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La terre perd le nord se situe encore dans l’extrême nord canadien mais plus pour longtemps, car le pôle nord magnétique bouge et accélère sa course et vers lui pointent toutes les boussoles de la planète...
Les conséquences d’un renversement magnétique serait une catastrophe pour l’humanité : perte temporaire du bouclier magnétique terrestre, destructions des systèmes électroniques, perturbation des télécommunications, etc..

  • Projection, dimanche 27 février 2011 à 15h

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Pour finir, une aventure nordique plus traditionnelle - mais avec tout le confort moderne : Expédition Tico ou le PNO à la rame. PNO pour passage du Nord-Ouest et Tico, le chien, compagnon de voyage de Mathieu Bonnier, vétérinaire aventurier, qui, en juillet 2010, est parti du village de Qaanaaq (Thulé) dans le nord du Groënland pour traverser la mer de Baffin et se faufiler dans le dédale d’îles de l’Archipel canadien jusqu’en Alaska. En arrivant, en septembre 2011 à dans la Baie de Cambridge, il a atteint la première étape de son voyage après 2500 km à la rame. Il devrait arriver à Nome en septembre 2011 après une pause hivernale de plusieurs mois pour un voyage de plus de 6500 km au total.

  • Projection, dimanche 27 février 2011 à 17h15-18h.

Tous les autres films, les présentations et les horaires sont sur le sitoile du festival : www.festivalfilmpolaire.com

Source de l’illustration : Le Festival international du film polaire

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Auteur :

Renart Saint Vorles est un coureur des bois numériques nord-américains.

Notes :

Blogueville

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