L’Amérique est - très - puritaine... ou pas, tout dépend des endroits. Des articles reviennent récemment sur ces questions dans deux villes et deux états, avec deux visions de la même société usanienne et du rapport qu’elle entretient au sexe, au genre, à la morale religieuse et à l’éducation des enfants.

Only in San Francisco revient sur l’expérience homoparentale de deux femmes dans une des villes les plus libérales des États-unis. San Francisco est peut-être même en tête du tableau. En écho, Carnets de deux expats à Seattle propose un article sur une forme d’éducation sexuelle, les jeux vidéos et leur rapport à l’homosexualité - féminine, notamment.

À Phœnix, en Arizona, Nath aborde, de façon engagée et vécue, celui de l’éducation sexuelle à l’école, celle de ses enfants, dans une ville - et un état - beaucoup plus puritaine sur ces questions. On lira dans la même veine et sur le même blogue, un article - à l’occasion de la journée de la femme - sur la place des pères et des hommes, de leur rôle au sein de la société usanienne depuis la crise et la perte massive d’emplois masculin tandis que les femmes, elles, continuent de travailler. Enfin, un troisième qui lui aborde la question de l’enfantement et surtout celui de l’avortement dans une Amérique - puritaine donc - où des groupes religieux le voit d’un très mauvais œil

Pour terminer ce petit tour d’horizon des mœurs et de leur éducation, on relira l’article de Chroniques des Appalaches, depuis la Caroline du Nord, sur l’anneau de pureté qui engage la virginité de la jeune fille jusqu’à son mariage et celui de Potomac micmac sur le mariage homosexuel au sein de la capitale fédérale, Washington DC, et les problèmes que cela pose à la majorité noire - très religieuse - de la ville [1] .