Politesse canadienne

Le samedi 19 juin 2010 par Marie-Luce à Calgary

Je me rends compte que je ne fais pas assez de billets (déjà, pas assez de billets tout court !) pour parler des différences culturelles entre le Canada et la France.

En matière de politesse, par exemple, je remarque certaines habitudes canadiennes qui changent complètement de mon mode de vie en France.

Ainsi, les gens ne se font pas la bise ici. La bise n’existe tout simplement pas, ou alors c’est seulement pour se donner un air d’Européen... Quand on rencontre quelqu’un pour la première fois, on lui serre la main en disant "nice to meet you". D’ailleurs, je suis surprise par la fréquence à laquelle les gens se présentent et se serrent la main ici. Même dans mon cours de danse, une fille peut me tendre la main en me disant son nom. Je constate une chose : les gens se présentent (disent leur nom) beaucoup plus spontanément qu’ils ne le font en France. En France, on peut avoir de longues et profondes conversations avec une personne sans qu’à aucun moment l’un des protagonistes ne daigne dire comment il s’appelle. Oui, en France, ça fait un peu puéril de dire "au fait, je m’appelle...", pas vrai ?

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Auteur :

Marie-Luce est Française mais vit et travaille à Calgary. Entre découvertes et décalages culturels, avec une grosse pincée de curiosité, son blogue vous emmène dans les terres étranges des grandes plaines de l’Alberta.

Notes :

Blogueville

A priori, rien n’effraye plus l’automobiliste américain que le rond point. La Place de l’Étoile à Paris en est le parangon. Pourtant, au pays du plan carré, les choses changent...

Les vins californiens, le jugement de Paris et... le réchauffement climatique.

Le marché aux poissons de Washington : une institution populaire menacée...

Manger sain et bio est une mode qui se développe aux Etats-Unis, mais qui reste quand même encore assez réservée à une élite.

Si vous aimez le bacon au petit déjeuner, ne vous arrêtez pas là. Les Américains, eux, le mettent à toutes les sauces.

La tradition québécoise de la cabane à sucre vue, non sans humour, par une blonde, jeune, jolie et mince... et qui aimerait bien le rester.